Bonsoir,
Votre raisonnement et intéressant... mais il part du postulat que celui qui est élu est forcément bon.
Or le tout le problème (je l’ai réalisé il y a peu de temps) vient du système démocratique lui même. D’une part tous les votants n’ont pas la compétence pour apprécier la valeur de l’un plutôt que celle de l’autre, et d’autre part, la somme des choix individuels (choix de l’électeur) ne saurait former un tout (choix du peuple*).
Le résultat, vous en faites vous même un constat remarquable.
Nous ne sommes pas tous égaux. Non pas que les uns aient à asservir les autres (dictature, fascisme), chacun a une place dans la société, en fonction de ses valeurs, de ses compétences, de ses choix personnels.
Et les meilleurs (au sens les plus valeureux), ont un devoir vis à vis des plus faibles, fragiles etc...Mais en aucun cas, ils ne doivent les soumettre. Ils doivent au contraire les tirer vers le haut, les aider à s’émanciper. C’est ce que l’on appelle l’aristocratisme libertaire, et c’est à l’opposé du démocratisme.
En cela je rejette le principe d’égalité qui prévaut dans le régime politique français. Je veux bien croire que tout cela est difficile à comprendre et à admettre. J’ai moi même mis de temps à arriver à ces conclusions, après un périple intellectuel douloureux.
* peuple : notion que je rejette. Nous sommes des individus distincts. La notion de peuple est un outil d’asservissement des individus, qui a fait ses preuves au XXème siècle.