Je rappelle que la charge de la preuve revient à ceux qui postulent l’existence de dieu.
Bien entendu le cas est différent si l’on postule l’existence d’une table ou d’une chaise que tout le monde peut voir.
Vous n’aurez pas besoin de démontrer son existence et vous n’auriez de toute façon aucune difficulté à convaincre les sceptiques, si par hasard on vous le demandait.
En revanche l’existence des éléphants roses qui planent au dessus de la table pose un problème très différent et nécessite qu’on apporte une preuve solide. De même que l’existence du Père Noël, pour prendre un autre exemple tiré de l’imaginaire des êtres humains.
D’ailleurs il n’y a probablement aucune différence de nature entre la croyance des adultes en dieu et la croyance des enfants dans le père Noël. Dans les deux cas il s’agit de satisfaire un désir dans l’ordre de l’imaginaire, sans s’embarrasser de la réalité.
Pour croire en dieu, il faut d’ailleurs être resté un enfant : « Heureux les pauvres d’esprit.... »
Dieu n’existe donc pas tant que nous n’avons aucune preuve de son existence et tout le discours religieux consiste à essayer de contourner cette difficulté fondamentale en violant les lois de la logique, tout en condamnant ceux qui doutent (pauvre Saint Thomas !)
Le discours religieux est fondamentalement un discours de sophiste et le premier de tous les sophisme consiste à vouloir faire croire que le père Noël existe puisqu’on ne peut pas démontrer son inexistence, en renversant la charge de la preuve au mépris des lois de la logique.