Extrait d’un interview de Reynald Secher (docteur ès Lettres et historien, auteur du livre « Vendée, du génocide au mémoricide »), au journal Polonais Nasz Dziennik.
Source http://fboizard.blogspot.fr/2012/05/je-vous-ai-dit-mon-estime-pour-reynald.html
Tout l’article mérite une lecture attentive. Bon vote.
Extrait :
« Il est clair que la gauche qui proclame à qui veut l’entendre son amour des droits de l’homme, et donc de la liberté, en a une définition très particulière et très restrictive. Sa campagne dans ce sens a été caricaturale, notamment de la part du leader du Front de gauche qui n’hésitait pas à rappeler les bienfaits de la Terreur, ce que l’on peut, à juste titre, considérer comme un appel au meurtre de ceux qu’ils considèrent indésirables car pensant autrement, tandis que François Hollande proclamait que s’il était élu il épurerait tous les hauts fonctionnaires et les ambassadeurs qui ne pensent pas comme lui ce qui, un comble !, n’a choqué personne. Ces propos sont loin d’être anodins et font peur car, par expérience, je connais cette gauche intolérante qui de surcroît s’arrange toujours pour rendre responsables ses victimes du mal qu’elle leur fait. Si cette gauche gagne la présidentielle, dans la foulée, elle gagnera les législatives ce qui veut dire que non seulement elle gérera seule le pouvoir exécutif, législatif et on peut le dire, judiciaire, mais en plus elle détient largement la majorité des collectivités locales et territoriales, sans oublier les médias qui lui sont majoritairement inféodés, de même que le monde qui diffuse le savoir : en clair il n’y aura plus en France aucun contre-pouvoir structuré et enraciné. Croyez-moi, très rapidement elle va imposer une chape de plomb et bon nombre de libertés vont disparaître, ou seront contrecarrées notamment au niveau de l’enseignement, des médias, des partis. Vous comprenez dès lors pourquoi je suis effrayé par une telle situation d’autant que, je le répète, la gauche française est de nature totalitaire et en conséquence d’une intolérance que nous ne pouvons plus imaginer car nous la croyons d’un autre temps. On s’imagine que l’inimaginable n’est plus possible. En tant qu’historien, j’affirme l’inverse. »