Monsieur Beaurepaire
Vous avez entièrement raison vous n’avez pas à subir d’insulte
d’où quelle viennent, mais mon analyse n’était pas dirigé contre votre
candidate, relisez-moi et peut-être le verriez-vous différemment cette fois.
Ce que j’ai essayé de faire comprendre, c’est que ce sont
les gens qui dispose du pouvoir qui dirige ce pays et pas une formation
politique aussi grande soit-elle, à moins de réunir 50 % dès le premier
tour votre candidate ne pourra jamais accéder à l’investiture présidentielle. Car
au second tour, il y aura toujours coalition contre le candidat du Front National,
même rebaptisé « Rassemblement Bleu Marine ».
Ce sera une attente interminable qui pourra conduire aussi
bien à un rassemblement plus large, qu’a une perte de confiance, car l’être humain
est ainsi fait, il aime aussi gagner de temps en temps.
La force dont disposait Madame Marine Le Pen, à cet instant précis, était qu’elle tenait
entre ses mains le destin de Monsieur Nicolas Sarkozy, et par la même de l’UMP.
Son report massif sur Monsieur François Hollande, sans pour
autant adhérer à ses idées, l’ennemi de mon ennemi peut être mon ami pour un
court instant, cela aurait assurément sonné le glas du Président sortant. Ce qui
aurait naturellement laissé un vide et la place à un autre partage politique. Car
s’est bien connu, la nature à horreur du vide.
Passé ce délai, si un par quelconque hasard, car je pars du
principe que rien n’est joué dans ce monde de manipulation des masses, si Monsieur
Nicolas Sarkozy était élu, son vote blanc n’aurait eu aucun effet. Et elle et tous
ses électeurs se retrouveront à la case départ.