Lettre encyclique de Jean-Paul II du 15 octobre 1998, publiée en traduction française par la
Documentation catholique, n° 2191, 1er novembre 1998, pages 901-942..
On y lit : § 46 : « Certains représentants de l’idéalisme ont cherché de diverses manières à transformer la foi et son contenu, y compris le mystère de la mort et de la résurrection de Jésus Christ, en structures dialectiques rationnellement concevables. À cette pensée se sont opposées diverses formes d’humanisme athée, philosophiquement structurées, qui ont présenté la foi comme nocive et aliénante pour le développement de la pleine rationalité. Elles n’ont pas eu peur de se faire passer pour de nouvelles religions, constituant le fondement de projets qui, sur le plan politique et social, ont abouti à des systèmes totalitaires traumatisants pour l’humanité. »
Discours de Benoît XVI aux autorités britanniques, jeudi 16 septembre 2010 :
Source : Saint-Siège (Traduction de la Salle de presse du Saint-Siège)
« Même dans notre propre vie, nous pouvons nous rappeler combien la Grande-Bretagne et ses dirigeants ont combattu la tyrannie nazie qui cherchait à éliminer Dieu de la société, et qui niait notre commune humanité avec beaucoup jugés indignes de vivre, en particulier les Juifs. J’évoque aussi l’attitude du régime envers des pasteurs et des religieux chrétiens qui ont défendu la vérité dans l’amour en s’opposant aux Nazis et qui l’ont payé de leurs vies. En réfléchissant sur les leçons dramatiques de l’extrémisme athée du XXème siècle, n’oublions jamais combien exclure Dieu, la religion et la vertu de la vie publique, conduit en fin de compte à une vision tronquée de l’homme et de la société, et ainsi à « une vision réductrice de la personne et de sa destinée » (Caritas in Veritate, n. 29). »
Contrairement à ce que prétend le Vatican, dans le cas communiste comme dans le cas nazi, ce qui fut meurtrier c’est l’idéologie de classes ou de races, et non l’élément d’athéisme, élément marginal dans le premier cas, douteux dans le second.