Vous voudriez que tout change du jour au lendemain. La vieille génération a tendance à répartir les tâches de manière traditionnelle et conservatrice, la nouvelle agis différemment.
Et pour l’ordre et la propreté, désolé, mais l’homme comme la femme la souhaite, et l’homme comme la femme désire l’instaurer dans son foyer. Le soucis réside souvent justement dans les cas où l’ordre et la propreté ne suffisent pas à un des membres du foyer (dans les cas que je connais, à la femme) et que ce membre désire alors un supplément de travail au sein du foyer (l’exemple du repassage est ainsi caractéristique). Ce genre de cas engendre une répartition inégalitaires des taches qui est légitime. A l’inverse, si le conjoint normal est contraint d’effectuer un surplus de travail ménager pour, non pas maintenir le foyer propre, mais satisfaire aux exigences de l’obsédé, c’est lui qui est victime d’un abus.
Il y a donc un travail à faire au niveau de ces obsédés de l’esthétique qui veulent impérativement que des taches non nécessaire au maintiens de la propreté soient effectués. Les études statistiques sur le ménage n’intègrent pas cette notion d’obsession. En conséquence, elle soulèvent un faux problème, car le vrai problème est bien la répartition illégitime des tâches, celles qui n’est pas conforme au prorata des exigences de chacun.