« L’idée ne vous a jamais effleuré que les Marocains n’aspirent qu’à être des Marocains en Belgique, les Congolais, des Congolais en Belgique, les Rwandais, des Rwandais en Belgique, les Turcs, des Turcs en Belgique, et que vos spécificités à base de gueuze, de waterzoï, de cougnou, de cramique, de choesels, de moules et de frites, ils n’en ont, à quelques exceptions près, rien à foutre ? »
Absolument. Ai-je dis, personnellement, le contraire ? Je croyais être assez clair, pourtant.
Ma parodie, qui n’en est qu’en partie, ne vous a pas effleuré.
Ce n’est pas une exclusivité entre races, mais entre personnes d’un même peuple, d’une même nation.
Qu’est-ce qui tient le jeu de quilles ensemble, croyez-vous ?
L’économie. Le pognon. Le commerce. L’OBLIGATION de vendre vos montres, votre fromages et tout le reste.
« Quand on cesse de croire qu’on fait mieux que les autres, c’est qu’on a déjà le bras dans l’engrenage de la décadence. »
Exact. Vivre en autarcie est devenu impossible, à part, vivre dans un bois ou une île déserte à l’abri des retombées de l’extérieur.
Pourquoi croyez-vous que j’ai écrit « D’un vendredi à l’autre » si ce n’est pour me foutre de ceux qui croient que tout est rose à la maison, petite ou grande.