Bonsoir l’auteur,
globalement d’accord avec votre papier, le constat sur la restauration Française est proprement accablant, et l’utilisation qui fut faite de la baisse de la TVA a été proprement scandaleuse, et pourtant cela n’avait strictement rien à voir avec la qualité culinaire. Seules les grandes chaines en ont réellement profité, aggravant encore plus les difficultés des vrais indépendant. Je me rappelle d’ailleurs de l’une d’entre elle (spécialisé dans la bidoche) qui ajouta à son menu un « oeuf mimosa » pour en baisser le prix la semaine suivante et fièrement annoncer que dans son enseigne, les prix étaient en baisse. Ils auraient eu tort de se gêner, vu que on leur a permis de le faire.
Toutefois, l’impression de votre article m’est globalement négative : qui trop embrasse mal étreint. Je vous assure avoir mangé dans des restaurants Suisses, Italiens et autres y compris dans les ex et actuels pays de l’est, et qu’ils méritaient tout à fait leur appellation de gargote proprement infâme. Et surtout, la notion de restaurant est assez globalement Française, disons des pays du Sud. A l’étranger notamment à l’Est, on en trouve beaucoup moins en quantité.
La manière dont les restaurateurs gèrent leur boutiques en France est proprement scandaleuse, et les amène tout droit à se faire bouffer par des chaines de franchisés. Mais il ne faut pas prendre non plus les restaurateurs du reste de l’Europe pour des gens qui auraient comme ça comme par magie une probité exemplaire. Le problème est global, et lié à la manière avec laquelle on conçoit l’emploi maintenant dans les entreprises : comme une charge et non pas comme une richesse.