"Pendant ce temps là, la France engage des interventions militaires
humanitaires nuisibles à son économie et ne rapportant absolument rien.«
J’ai rarement lu quelque chose d’aussi idiot... L’impérialisme français est engagé militairement au Mali et partout en Françafrique... Rien à voir sans doute avec l’implantation de firmes capitalistes comme Aréva au Niger et dans toute la Françafrique. Le soutien de nos soudards à toutes les dictatures africaines de la région n’ayant pourtant que très peu à voir avec les soucis humanitaires que notre ami Aladeen prête à la France...
En Afrique il n’y a sans doute ni pétrole, ni gaz, ni or, ni uranium.....En Lybie il n’y a sans doute pas d’or noir et en Afghanistan des projets de pipe-line voulus par les USA l’impérialisme français n’espère sans doute pas retirer des miettes de sa participation à l’agression du peuple afghan....
»Il n’y a dans tout cela rien de bien original. La politique militaire
et africaine de l’État français est celle d’une puissance impérialiste
qui a perdu beaucoup d’envergure, qui a dû abandonner bien des
positions, et qui est aujourd’hui menacée dans la principale zone
d’influence qui lui reste. Une menace qui provient de l’instabilité
nourrie dans le cadre de son règne : crises de nombreux États clients,
décompositions sociales accélérées par les politiques néolibérales,
montée des radicalismes religieux… ; mais aussi des ambitions présentes
d’autres impérialismes « classiques » (Etats-Unis, Canada…) et de
nouvelles « puissances émergentes » (ou émergées) : Chine, Inde, Afrique
du Sud…
Outre les liens tissés depuis des décennies avec les élites locales
dans ses anciennes colonies d’Afrique, Paris peut encore user et abuser
de trois atouts maîtres :
• Le franc CFA qui, bien qu’arrimé à l’euro, demeure sous la tutelle de la Banque de France.
• Sa présence militaire permanente sur le continent africain. Aucune
autre puissance n’a dans cette région le réseau de bases et la
connaissance du terrain dont bénéficie Paris – aucune autre ne peut
(pour l’heure) intervenir aussi rapidement et décisivement."
http://www.npa2009.org/node/37602