Si la situation est telle qu’elle est décrite dans ce « document », on se demande bien pourquoi ils appellent à l’aide :
« Il est indispensable de coopérer avec des organismes et experts étrangers », a déclaré Takuya Hattori, un ex-directeur du site nucléaireFukushima Daiichi et actuel président du Forum des industriels japonais de l’énergie atomique.
Un avis partagé par le quotidien économique Nikkei (pro-nucléaire notoire), qui écrit dans son éditorial de mercredi que « L’Etat doit renforcer la faisabilité et l’efficacité de mesures contre les fuites en employant au maximum des nouvelles techniques étrangères ».
Le ministre japonais de l’industrie (excusez du peu !), Toshimitsu Motegi, est venu constater les faits : « Nous avons autorisé Tepco à s’occuper seul du problème de l’eau contaminée, et ils ont transformé cela en whack-a-mole [ndlr : un jeu d’arcade où l’on tape sur la tête de taupes avec un marteau] (ndUbick : on pourrait l’adapter ici . » Tepco ne pouvant plus faire face seul, les autorités japonaises ont fait appel aux expertises étrangères.
Sans doute tous de dangereux écolo-bobo-enclumo-terroristes verts alarmistes...
D’ailleurs, aucune réaction à l’étranger. Du moins jusqu’à l’annonce du pactole offert : 360 millions d’Euros. Aussitôt, certains se frottent les mains. Le dirigeant d’une certaine firme bien connue a déjà annoncé que Fukushima était une chance pour montrer leur maîtrise du nucléaire, et l’occasion de faire des affaires...(Voir l’Usine Nouvelle du 5 septembre) Mais qu’est-ce qu’ils attendent ? Qu’ils y aillent !! On veut les voir à l’oeuvre, les héros du nucléaire.
Ah non, c’est vrai, c’est pas la peine, il ne se passe rien à Fukushima. Ben, il feront du tourisme, poisson et légumes à volonté. Pas tentés ?
Ah, on me dit dans l’oreillette qu’ils se sont enfuit la queue basse dans les premiers jours de ce menu incident, puis qu’ils ont envoyé entre deux livraisons de MOX un système de décontamination de l’eau qui s’est rapidement engorgé et fut remplacé par le système ALPS...