Pour moi, comme vous dites l’invention du Fleetwood s’est arrêtée avec le virage de Peter Green, le seul dont on se souviendra d’ici peu.
Vous nous avez en effet évité d’oublier le Fleetwood d’après Peter Green, celui des néons, paillettes, et super prod, celui des flonflons à Clinton.
Vous verrez bien, ou plutôt, non, car vus devriez déjà l’avoir vu.
Il y a eu peu (pas !) de génie du blues (et non du blues-rock, sorry mate, laissons à Steppenwolf et ZZ Top cette dénomination) du niveau de P. Green, et les autres le savaient, surtout la prod. Ils l’ont viré et fait enfermer, camisole chimique pdt 20ans (20 ANS). Les McVie mériteraient à mon avis la taule. La soeur et le beauf de Pete l’ont sorti de là et avec lui, Cozy Powel, fidèle d’entre les fidèles, et cette crème humaine de Pete Stroud, il ont monté le Splinter Group et ont repoussé le fantôme en stufio puis sur les planches.
Interéssez-vous donc au Peter Green Splinter Group.
On a pas fini d’entendre Peter Green. Ce type a fait traverser l’atlantique au blues électrique, qu’il a compris et interprété comme personne au uk. Bien sur Mayall, bien sur Clapton, mais nous parlons là d’un génie, genre SRV ou Jimmy, c’est une autre pointure. Il n’y a guère que Beck qui apporté autant à la guitare et au blues british en général. L’histoire ne se trompera pas.
Peter Green a remonté le Splinter group. Un régal. C’est Mr Natural avec le son.
Merci quand-même de ce Black magic woman, même si on n’y voit pas les doigts du héros, tout y est. reverb chez l’un, sur les genous pour l’autre, 2 paires de P90 bruts. Oui, Rumours est un bon disque FM, mais Black Magic Woman, Oh Well, Need your love sobad, Albatros... sont des monuments et sont déjà devenus des standards du blues.
C’est pas demain que ça arrivera à Rumours...