C’est plus sûrement le plus cher : Normal qu’il ne se vende pas !

Non, pas vraiment : le F35, qui a été conçu pour assécher les budgets de développement des pays participants, réussit parfaitement cet objectif grâce à ses prix astronomiques en perpétuelle augmentation.

Quant à ses qualités, Dassault peut s’en prévaloir au vu des tests effectués par les états intéressés par ses performances. Ce n’est pas le cas du F35 qui ne tient pas ses promesses.

Sinon, la remise au niveau de ses standards est un épisode absolument normal dans la vie d’un avion de combat. Celui-ci, en effet, parmi d’autres améliorations, permettra l’emport de nouveaux missiles. Voir les F16 ou autres Sukhoi, qui sont en permanente amélioration, et pas pour des budgets de marchands de cacahuètes.  

Cela dit, quand nous serons enfin parvenu au terme de l’anomalie qui consiste à développer seuls et pour moins cher des avions supérieurs à ceux de nos chers zamis d’outre-atlantique, alors nous pourrons nous serrer la ceinture pour gaver les actionnaires de leurs entreprises de défense. Tout le monde trouvera cela très bien parce que ce sera la fin d’une absurde exception française et la participation à une remarquââble collaboration internationale. En prévision de cette échéance inéluctable, vous pouvez commencer à faire des économies.
Au fait, Lockheed Martin se porte très très très bien. Merci à l’auteur de l’article pour l’attention subtile qu’il accorde à ses actionnaires.

Enfin, développer un avion de chasse, c’est aussi conserver le droit de s’en servir. C’est vrai qu’on n’est pas obligé d’en avoir : Porto-Rico s’en passe très bien.

Quant aux ventes d’armements, les performances n’ont rien à voir à l’affaire : ce sont des décisions exclusivement politiques. C’est celui qui maintient le pistolet le plus fermement sur la tête de l’acheteur qui remporte la mise.