Alinea,
la politique américaine ne doit rien à la folie : elle vise à étendre le pouvoir économique us (« The Chamber of Commerce », selon Jorion) sur le monde, en mordant dans la zone d’influence russe ou chinoise. En Asie, elle s’allie au Japon, chez nous à l’UE, avec la puissance armée qui lui est toute dévouée : l’OTAN.
De façon presque transparente, on aime dire : « L’Empire s’étend ».
Nous qui savons ce que veut in fine ce pouvoir économique (l’asservissement de tous pour l’enrichissement de quelques-uns et le pouvoir sans limite), nous nous réjouissons quand quelqu’un l’oblige à reculer, en Syrie, en Ukraine.
L’équilibre des forces qui s’était établi durant la guerre froide, puis avait disparu avec la dissolution du Pacte de Varsovie, avait contenu dans sa lampe le génie malfaisant. Il est nécessaire et souhaitable, en attendant la relève chinoise, qu’un gouvernement fort en Russie protège le monde de l’hégémonie d’un seul camp.
Et cela ne signifie aucunement que nous acceptons les infractions aux Droits de l’Homme en Russie et le manque de démocratie. Il est vrai qu’en France, ce n’est guère mieux. N’y a-t-il plus qu’en Allemagne où les fraudeurs du fisc et les gestionnaires véreux se retrouvent en prison ?