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Commentaire de Gentil diable

sur Où est donc la France du Non de 2005 ?


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Gentil diable (---.---.45.123) 4 mars 2007 13:46

On voit la finesse des commentaires au ratio du nombre de métaphores sur le nombre d’idées réelles. Vous battez donc tout le monde, puisque votre avis ne parlent que de trains qui passent, de slips et de bras d’honneur.

Pour votre information, les Néerlandais aussi ont voté « non ». Seuls deux pays ont voté « oui » par référendum : le Luxembourg et l’Espagne. Les autres peuples, soit n’ont rien dit du tout (le « non » des Anglais), soit ont imposé le TCE par la voie parlementaire (abus évident du rôle des parlementaires). Votre soi-disant « Europe inéluctable », elle me fait penser à l’Europe d’Hitler, qui elle aussi, était inéluctable (« un Reich qui durera 1000 ans »), ou au néo-libéralisme, qui est lui aussi inéluctable. Vanité des vanités...

La vérité c’est qu’il n’y a jamais eu de véritable débat sur ce que doit être, à terme, cette Europe. Les citoyens européens ne sont pas impliqués, on ne leur demande leur avis que pour dire « oui » une fois de temps en temps (et encore, pas partout). Les citoyens de l’UE ne sont pas réellement unis et ne se comprendront jamais vraiment, pour une raison toute simple : ils n’ont pas de langue pour se parler. L’européen (la langue) n’existe pas.

L’Histoire de l’UE explique bien des choses : on a commencé par le charbon et l’acier, puis on a étendu cet accord technico-économique dans la CEE, et maintenant, on s’étonne que l’Union Européenne soit incapable de prendre une décision ? Mais voyons, c’est normal, puisque l’Union Européenne s’est construite en commençant par la fin. On ne fait pas une union politique en partant d’une union technico-économique.

Le plan B existe, il consiste à unir les citoyens Européens. Mieux vaudra tard que jamais. Et cette union des gens, elle ne pourra se faire qu’en leur laissant choisir une langue européenne qui leur permettra de se comprendre. Comme cela ne peut pas être une langue nationale, il faut forcément que ce soit une langue construite, une belle synthèse de nos langues nationales, comme il y en a déjà eu des dizaines.

Mais cela nécessite de prendre une décision politique, que l’UE est incapable de prendre.


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