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Commentaire de VICTOR

sur Dieu et les Religions … croire ou ne pas croire !


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VICTOR Ayoli VICTOR 25 avril 2015 09:53

Si j’étais dieu...

 

Si j’étais Dieu,

Nom de Moi,

Je ferais cuire tous ces cagots

Ces insupportables bigots,

Ces punaises de sacristie,

Tous ces culs bénis abrutis,

Ces flagorneurs et ces badernes,

Ces lèche culs qui se prosternent,

Genoux ployés ou culs levés,

Pour Jésus, Allah ou Yahvé.

Ils proclament que je suis Tout,

Que je suis le Grand Manitou

Omniscient, plein de sagesse,

Généreux devant leurs faiblesses,

Et voyez, nom de Moi !,

Comment agissent-ils avec moi !

Ils me traitent comme un vieux con,

Ridicule vieillard abscons,

Fort avide de privations,

Jouissant des propitiations,

Des louanges bêlantes, des sanglants sacrifices,

Capable d’imposer de m’immoler son fils

A celui que j’aurais choisi comme prophète,

Et bavant de plaisir en cette immonde fête.

Si j’étais ce pervers, ce névrosé sadique,

Ce parano borné, ce tyran narcissique.

Si j’étais Allah,

Oh ! La la...

Je punirais ces assassins

Qui tuent pour quelques dessins

Qui massacrent en mon nom

Au fusil, au couteau, au canon

Qui prétendent, ces allumés

Venger Mahomet !

Comme s’il ne pouvait le faire lui-même.

Ces sinistres gangsters

Ont tué les fils de Voltaire.

Et ces salauds prétendent qu’ils m’aiment ?

Pour baiser soixante-et-dix vierges ?

Ils ne sont pas sortis de l’auberge.

En récompense, ces sinistres rats

Seront sodomisés par des verrats.

Mon langage serait-il abscons ?

C’est dur d’être aimé par des kons...

Si j’étais Dieu,

Nom de Moi,

Et si j’étais salaud tout autant qu’ils le sont,

Pour les gratifier d’une bonne leçon

Je leur infligerais cette terrible peine

Qu’ils ont imaginé, par bêtise et par haine,

Que j’eus pu concevoir, que je puisse appliquer :

C’est eux ! ces tristes cons, eux ! que je damnerais !

En enfer les croyants ! Satan, met du charbon !

Mais bouche-toi le nez : ils sont nauséabonds.

Leurs curés, leurs imams, leurs rabbins rabat-joie,

Infligent à tous de Moi une image d’effroi,

D’une espèce de flic, d’adjudant implacable,

Les menacent en mon nom de tourments redoutables.

Ils prétendent m’aimer avec leurs simagrées,

Leurs prières débiles, leurs rituels tarés,

Leurs cérémonials qu’ils veulent grandioses

Mais qui ne sont que le reflet de leurs névroses.

Comme si je pouvais — Moi, Dieu, Être parfait,

Suprême intelligence — être par ça bluffé ! ! !

 

Si j’étais Dieu,

Nom de Moi,

Les athées, les sans-dieu, les non-croyants,

Ceux-qui-se-posent-des-questions, les mécréants,

Ceux qui refusent d’ingurgiter

Les réponses prêt-à-porter,

Qu’un soi-disant Elu, prétentieux allumé,

Aurait reçu de Moi ! Pauvre illuminé,

En haut d’une montagne, en quelque lieu secret

Et qu’il aurait transcri dans un livre sacré.

Ceux-là, tous ceux qui doutent, les hommes de Raison,

Ceux qui n’acceptent pas, de la foi, le poison,

Et qui ne vivent pas pour autant en bandits,

Pour ceux-là j’ouvrirais, tout grand, mon paradis.

 

Si je suis Dieu,

Nom de Moi,

Si je suis cet être infiniment bon,

Comment peut-on penser que je suis assez con

Pour vouloir tourmenter

Toute une éternité

Ce pauvre humain mortel qui dans son désarroi

Ne croit pas en moi !

Si je suis cette suprême intelligence

Comment peut-on penser, et par quelle aberrance,

Que j’ai créé les Hommes pour en être adoré,

Et que je prends en compte toutes leurs logorrhées !

 

Si je suis Dieu,

Nom de Moi,

Si j’ai donné à l’Homme la Raison,

Cet outil merveilleux pour poser des questions,

La faculté de pouvoir discerner

Si un événement est vrai,

Possible ou invraisemblable,

Il faut vraiment être minable

Pour penser que je vais punir

Tous ceux qui osent s’en servir !

 

Par chance, je ne suis pas Dieu,

Nom de Dieu…

A la santé de ceux qui refusent de croire,

Satan, verse-moi à boire !

 

 Victor

 


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