@Croa
Laissez-moi vous parler aussi du miracle à l’islandaise. A Reykjavik, le taux de chômage est tombé à 1,9%. Pourtant, la crise islandaise de 2008 a été un vrai tsunami pour cette île. « Peu de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle économique aussi catastrophique », notait le FMI à son propos.
Ce petit miracle à l’islandaise s’explique. Selon le Premier ministre, « nous n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’Union européenne », avait-il dit en novembre 2015. Sigmundur Davíð Gunnlaugsson avait même été plus loin en affirmant que ne pas être membre de la zone euro avait été une chance pour l’Islande : « Si toutes ces dettes avaient été en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que l’Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le plan économique. »
Le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux (une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a entraîné une importante inflation, aujourd’hui maîtrisée... et une reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal, Espagne. Pays où j’ai pu constater, comme en Italie, les ravages de la zone euro et de Goldman-Sachs.
Tout cela les victimes de la propagande eurpéiste ne le savent pas ou ne le comprennent pas.
Certains anti-européistes rêvent de solutions communistes ou s’égarent dans une secte, Ils feraient mieux de lire Sapir et de constater que le FN a su évoluer, pas eux. D’où des scores autour de 1 ou 2%, malgré le soutien des médias capitalistes.