@Daniel Roux
Je vous prie de m’excuser de profiter de cette réponse pour exprimer mon point de vue.
En effet, dès que le bien fondé de la politique sioniste ou des activités d’un agent sioniste est mis en cause, on assiste à une manipulation de plus en plus fréquente. Après une salve de protestations sur le mode victimaire habituel (j’ai la nausée, etc) des soutiens sionistes, il y a ensuite une succession d’interventions à rallonge sur des kilomètres pour ne rien dire. En football, c’est ce qu’on appelle « occuper le terrain ».
J’en viens à BHL. Ce matin, il a dévoilé les plans de l’état-major sioniste, conformes à ce que beaucoup d’entre nous avaient prédit.
Reçu en grande pompe par la chaîne sioniste I-télé, pour la promotion de son film « Peshmergas », il réussit le tour de force propagandiste de ne jamais mentionner l’intervention des Russes, pourtant décisive, dans ce conflit. Selon lui, l’unique front de résistance à Daesh, constitué par les forces Kurdes, progresse grâce à intervention exclusive de la coalition occidentale. Les Russes n’existent pas et l’armée syrienne n’existe pas.
L’autre raison du succès est due aux qualités des Kurdes, « très supérieurs aux combattants islamiques ». Ils sont « courageux, intelligents, disciplinés » (sous entendu et presque exprimé, presque dignes d’être israéliens).
Il compare les qualités de cette armée Kurde aux qualités surhumaines de Tsahal. Qu’une expression de racisme aussi obscène soit proférée par quelqu’un d’autre que BHL, ce ne serait pas accepté.
Enfin, il annonce la couleur. Les Kurdes ont tellement de qualités (comparables à celles des israéliens, c’est dire) que la création d’un état Kurde serait l’apparition d’un deuxième pôle stabilisateur de la région, avec Israël. Cette fois ci, on abat les cartes clairement. L’objectif stratégique poursuivi dès le départ, était bien de faire exploser la Syrie et l’Irak et de bien contrôler toute la région avec les deux satellites jordanien et kurde.
D’ailleurs, en contre chant, les journalistes (surtout ceux d’ARTE, dont BHL est le chef), nous servent du Sykes-Picot à tours de bras. Tout est de la faute de ces Messieurs Sykes et Picot, qui se sont plantés dans leur découpage. A leur décharge, ces messieurs Sykes et Picot n’avaient pas imaginé le poison sioniste.
Notre grand historien ignore tout, apparemment, de l’implication des Kurdes dans le génocide arménien, ce qui a peut-être poussé Sykes et Picot à quelques réserves.
Pour terminer, il nous gratifie d’une de ses provocations obscènes : ce sont les Kurdes qui protègent notre monde actuellement. Sous entendu, comme Israël soutient les Kurdes, c’est Israël qui protège le monde. Il y aurait de l’eau dans le gaz avec son copain Erdogan ?