@C BARRATIER
Faire croire que la sécurité en montagne existe est bien sûr une mensonge ; Même les guides les plus expérimentés ne sont pas à l’abri d’une défaillance, d’une erreur de jugement. Et quand bien même ils le seraient, la montagne a ses humeurs totalement imprévisibles....
C’est cela qui il faut l’avouer donne aussi du sel.
Sans être suicidaire, la montagne, la mer, et quelques surfaces relativement intactes nous relient encore à la nature primaire, et nous rééchelonne nous même à ce quelque chose de primitif et de profondément jouissif, qui surfe avec la condition humaine, la part de liberté et d’exploration qui s’y rattache. Et cela au premier degré du terme.
Ne pas confondre donc de genre d’effort avec des substituts dignes de la foire du trône, comme par exemple le saut à l’élastique, où l’on est juste invité au frisson, sans participer aucunement à la détermination de l’action. Un sac de patate au bout d’un fil n’a pas moins d’autonomie qu’un homme à ce niveau là.
Une dimension qui n’est pas évoquée ici, mais il y en aurait tant. C’est celle bien sûr du respect qu’on doit à ces grands espaces, aux animaux s’y trouvant, à la flore, et même aux minéraux. Ce n’est pas un luna park, pas une poubelle à ciel ouvert. Prière de mettre ses chaussons ,au sens métaphorique du terme bien sûr.