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Commentaire de

sur Affaire Clearstream : tout, et son contraire


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(---.---.248.48) 5 mai 2006 17:57

L’endettement est un moyen pour réduire inexorablement les ressources financières des états, et donc leur capacité d’action, conformément au projet « libéral » qui vise à réduire les états à l’impuissance, afin de laisser un champ d’action maximal aux entreprises (dite entreprise amorale comme certaine entreprise mafieuse)

En appauvrissant l’état, l’endettement entraîne une réduction progressive du financement des services publics et des prestations sociales (retraites, assurance-maladie, assurance chômage), dont les déficits ou l’inefficience servent ensuite de prétexte pour présenter les privatisations comme une « solution » (comprenez par le contrôle totale des moyens d’action de l’état).

En cas d’hostilité de l’opinion aux privatisations, l’accroissement de l’endettement permet d’amener le pays au bord de la faillite, afin de contraindre l’état à privatiser pour rembourser la dette, quelle que soit la couleur politique du gouvernement choisi par les électeurs. Ce n’est pas un hasard si les premier ministres qui ont le plus endetté la France sont aussi les plus « libéraux » : Edouard Balladur, Jospin, Jean-Pierre Raffarin, De Villepin.

La dette de la France a dépassé en 2005 les 1100 milliards d’euros, soit 67% du PIB. L’endettement de chaque citoyen français (nouveau-nés compris) est donc de 18.300 euros. Le remboursement de la dette absorbe chaque année la totalité de l’impôt sur le revenu.

Depuis 30 ans, la droite libérale et la gauche libérale se sont relayées au pouvoir pour dilapider l’argent public et pour le détourner au bénéfice d’intérêts particuliers : corruption, subventions et allègements de charges accordés aux multinationales, travaux publics inutiles au grand bénéfice des entreprises de bâtiment (et des élus politiques qui perçoivent des commissions occultes sur les marchés publics). Ces commissions occultes sont directement versés par des porteurs sur les deux banques des banques (Euroclear ou Clearstream jadis appelé CEDELBank)

Des groupes de personnes et des entreprises se sont ainsi enrichis, et cet enrichissement a été financé en endettant l’état, c’est à dire la collectivité. Les citoyens vont maintenant devoir rembourser l’argent dont ont bénéficié leurs « leurs dirigeants », sans oublier les intérêts de l’emprunt. Concrètement, ce remboursement se traduira par des augmentations d’impôts, une dégradation des prestations de l’état (sauf en matière de répression), la fin de l’état providence, et la privatisation des dernières entreprises publiques (vendues à un prix très inférieur à leur valeur pour la collectivité et à l’argent des contribuables qui y a été investi pendant des dizaines d’années).

L’endettement est aussi un cadeau offert aux banques, assurées de percevoir une rente à long terme prélevée sur chaque citoyen. Il est important de préciser que les banques prêtent de l’argent qui ne leur appartient pas, puisqu’il s’agit en réalité de l’argent déposé par leurs clients. C’est donc leur propre argent que les citoyens vont devoir rembourser aux banques...

Comme on le voit, l’endettement est une bonne affaire pour tout le monde, sauf pour les citoyens de base qui paieront la facture.

Pour obtenir facilement le consentement de l’opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Voici ce que l’on peut lire à propos de l’éducation publique dans un document de l’OCDE :

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population. »

Cahier de politique économique n°13 de l’OCDE

SANGLOTEZ FIDELES CITOYENS :

CEDEL International.

Robert Douglas, l’ancien secrétaire de Rockefeller est le Président du conseil d’administration de CEDEL : Les sociétés de Clearing internationale sont la propriété des banques. Concernant les échanges internationaux, il n’existe que deux sociétés de clearing. L’une s’appelle Euroclear, son siège est à Bruxelles, l’autre CEDEL est à Luxembourg. Depuis 1999, CEDEL a changé de nom, et s’appelle désormais Clearstream. Pour toute la planète financière, quand il s’agit de faire voyager des titres en passant les frontières, ou de la liquidité dans un autre état sans contrôle. Ceci grâce a une double comptabilité : exemple de BNP PARIBAS rappelons : Le manager clé de la progression de BNP Paribas en Israël est bien Charles Reisman qui a été le très actif Président de la Chambre de Commerce Israël-France et une personnalité incontournable du monde bancaire).

L’Ex-vice-président de CEDEL explique : « On peut utiliser les comptes normaux, ainsi que les comptes non publiés pour faire un lavage normal. Les comptes non publiés servent pour faire, comment dire ça en français, un lavage plus blanc que blanc. ça dépend de la couleur de l’argent. ».

Cedel International, PDG du CA Robert DOUGLAS, participant de marque Edmond ISRAEL (PDG de Cedelbank). David COHEN journaliste acheté pour virer des cadres douteux, se retrouve Directeur de la communication à Clearstream le 16/10/2000...

Le système reposerait sur une double comptabilité. En principe, toute banque cliente de CLEARSTREAM dispose d’un compte officiel, ont dit publié. En option elle peut ouvrir un sous compte, on dit non publié, plus souple, plus discret. Le succès des comptes non publiés a été fulgurant, 2 en 1983, 2000 en 1995, près de 8000 en 2000. Certaines banques en étaient curieusement friandes. Exemple le Crédit Lyonnais, 17 comptes non publiés en 95, le record pour une banque française (vous comprendrez pourquoi le siège social a brûlé). D’autant plus que les citoyens français ont financé le trou de cette banque. Plus grave encore, une banque russe liée à la mafia, la banque MENATEP (spécialiste dans les narcotiques, le forfait et l’appropriation ! ?) qu’est ces mots veulent dire ? selon le dictionnaire Larousse, forfait est equivalent au crime et l’apropriation signifierait tout simplement vol.

La faillite de la Bank of Credit and Commerce International (BCCI), en 1991, a représenté l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire. Cet établissement créé par un financier pakistanais (c’était un paravent ce monsieur) en 1973, et dont le holding était basé à Luxembourg, était lié aux cartels colombiens de la cocaïne ainsi qu’à plusieurs dictateurs célèbres, et bénéficiait de la complaisance des milieux politiques et financiers partout où elle était implantée.

la BCCI filiale Américaine de la BGL, banque du crime et de la corruption 07/07/91 Robert Morgenthan, procureur général de New York. Marcel Marthe administrateur de la BGL du grand Duché.et ancien ministre de l’économie Luxembourgeoise.

Apres tout cela, comment pouvez vous croire que les noms de haut fonctionnaire ont pu être glissé par miracle ? Ce n’est que de la vapeur. La DST n’avait pas besoin d’y glisser les noms des personnalités. Il suffisait de se pencher sur les comptes occultes.

La lessiveuse « Clearstream » lave plus blanc que blanc : Pour les innocents a qui je dois LE préciser, elle lave aussi le terrorisme international soit disant islamiste.


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