@Jacques-Robert SIMON
Bonsoir, Je crois qu’il y a deux facteurs qui expliquent le phénomène que vous décrivez :
— La maîtrise du langage écrit, la quantité de vocabulaire et la maîtrise de la grammaire. Dans les milieux cultivés, les parents lisent des livres, oui, oui, des livres. Et des revues spécialisées traînent un peu partout. Il y a en bonne place une bibliothèque. Les parents rectifient les erreurs de syntaxe et précisent les mots de vocabulaire.
Bref, ils enseignant la langue française de manière précise, parfois une autre langue, la curiosité intellectuelle et la culture d’une manière générale. Quand leurs enfants arrivent en classe, il n’y a pas hiatus entre les deux cultures.
Dans les milieux populaires, vous avez un canapé devant la télé.
Le vocabulaire est sommaire et imprécis. A moins que leurs enfants ne se prennent de passion pour les études, ce n’est pas avec ce maigre bagage qu’ils feront des longues études. Pendant des dizaines d’années, le PCF faisait de l’éducation populaire pour permettre de combler les lacunes culturelles des milieux ouvriers.
— L’autre aspect, c’est l’éducation des milieux cultivés, à la réussite et à l’ambition, qui sont clairement exprimés comme des objectifs incontournables. Parfois même pesants pour certains enfants, qui une fois les diplômes obtenus, deviennent tailleurs de pierre, ébénistes, agriculteurs bio ou bucherons...