Qu’est-ce qu’elle disait déjà
MLP, bordellisation, quand d’autres
luttaient pied à pied pour que le pays s’approprie les textes, les
enjeux en soutenant les syndicats
pendant qu’elle se promenait et brodait à l’occasion une petite
interview où elle critiquait en passant l’intersyndicale et les actions des
salariés.
Puisque que le sujet indirectement renvoie à la
problématique de l’immigration qui,
lorsque les irresponsables cesseront de tenter d’en faire une rente électorale
permanente au mépris du bien général et de nos valeurs historiques et que l’on
s’occupera de développer le pays dans le respect de tous et dans le cadre d’une
démocratie responsable, quelques repères et réflexions succints.
L’immigration a servi de compensation
aux classes creuses (guerres) et conjointement de pression à la
baisse sur les revendications sociales et bien sûr de tous temps de rente
électorale pour l’extrême-droite et ses alliés en opportunisme. Elle est aussi
une monnaie d’échange pour les pays d’origine (autrefois la Belgique a échangé
un travailleur italien contre un sac de charbon), une source de revenus mais
aussi une perte subie ou voulue par des classes dirigeantes impuissantes, irresponsables
et/ou corrompues. La pression sur les revendications sociales à la baisse a
moyennement marché par ailleurs en raison de la combattivité des salariés (les
syndicats ont très vite intégré avec
succès les immigrés) et aussi en raison de l’existence de l’URSS comme
contre-modèle.
Puis,
l’URSS, hors-jeu, est venue la mondialisation où cette fois-ci (une sorte de
mutation du colonialisme, l’impérialisme n’ayant jamais cessé d’exister) il
s’est agi d’exploiter sur place une partie du monde en laissant la
responsabilité politique des pays aux autochtones. Tout en ayant besoin
ici d’une consommation de masse ici pour
des produits de moyenne et basse qualité en grands nombres et renouvellement
rapide. Très vite, l’économie du luxe non plus ne s’est pas privée de l’aubaine
d’une main-d’œuvre bon marché. Entre-temps, la démographie ayant doucement mais
régulièrement baissé, il a fallu alors préserver le marché intérieur et entretenir
l’immigration compensant à la marge la démographie qu’il s’agit de préserver
aussi pour d’autres raisons. Notamment politiques au sein de l’Europe où le
nombre d’habitants donne encore un avantage économique mais aussi en lien
avec des mécanismes électoraux de
représentation au sein de l’UE.
Ainsi
s’est installé un nouvel équilibre instable avec le chômage, prix maintenant
d’une fuite en avant vers la rentabilité à court terme. Qui nécessite aussi la
prise en charge collective des laissés-pour-compte aidés ou utilisés comme
réserve pour des emplois précaires ou très pénibles à forte rotation. Inutile
de dire que cette situation est difficile à assumer et à justifier
politiquement. N’est-ce pas messieurs Macron, Lemaire, Zemmour et madame Le
Pen. Faut-il préciser que les médias dans les mains de qui l’on sait (ces
milliardaires de la mondialisation) aident bien ce beau monde à entretenir la
confusion ?
Il
s’agira bien entendu de mieux organiser, diversifier, protéger et partager le travail quand
l’extrême-droite soutient maintenant l’allongement du temps de travail parce
qu’il faut payer la dette nous explique-t-elle. Bravo les artistes.