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Commentaire de SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

sur Dissolution, trêve : Macron se moque du monde


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L’Algérienne Imane Khelif regarde son match de boxe des huitièmes de finale de la catégorie des 66 kg contre l’Italienne Angela Carini lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Photo : Mohd Rasfan / AFP

Un débat houleux autour d’une boxeuse olympique et des émeutes violentes au Royaume-Uni sont tous deux liés à une désinformation généralisée en ligne - et sur une plateforme de médias sociaux en particulier.

Jesse Watters a évoqué le spectre de la mort en présentant l’ancien nageur Riley Gaines dans son émission sur Fox News la semaine dernière.

« Je pense qu’une femme va mourir à un moment donné », a-t-il déclaré.

Les deux hommes parlaient de la boxeuse algérienne Imane Khelif, qui, selon eux, frappait trop fort les gens dans le sport traditionnellement non violent de la... boxe.

Khelif a remporté une médaille en boxe poids welter féminin cette semaine, et personne n’a fini à la morgue.

Mais l’échange entre Watters et Gaines n’était qu’une infime partie de l’indignation généralisée des experts conservateurs – notamment aux États-Unis – au sujet de la participation de Khelif aux Jeux olympiques.

Écoutez le reportage de Mediawatch sur ces questions dans l’émission de cette semaine ici

L’effondrement généralisé était dû au fait qu’aux yeux de ces experts, Khelif est un homme, un gars ou – selon les mots de Jeanine Pirro de Fox News – une « soi-disant personne ».

Certains de ces commentateurs ont affirmé qu’elle et un autre boxeur pris dans la rancœur, le taïwanais Lin Yu-ting, avaient des chromosomes XY, un taux de testostérone élevé, ou les deux.

D’autres sont allés plus loin. Le Boston Globe a qualifié Khelif de transgenre dans un titre d’article.

Sur Newstalk ZB, le journaliste sportif Guy Heveldt a également fait allusion à cette possibilité en direct à l’antenne avec l’animateur du petit-déjeuner Mike Hosking, peu de temps après qu’Heveldt ait entendu parler de la controverse pour la première fois.

« C’est quelque chose qui se produit beaucoup plus dans la société en termes de personnes qui changent de sexe et ce genre de choses, mais dans ce genre de sports comme la boxe où c’est tellement physique, je ne pense pas que vous puissiez prendre des risques », a-t-il déclaré.



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