—> Dommage que, dans les commentaires que votre article suscite, on confonde une fois de plus mondialisation et ultralibéralisme.
<— Le problème c’est qu’ils tendent à se confondre naturellement. Le reste ressort du domaine de la mondialisation rêvée. Entre le rêve et la réalité il y a la politique, avec tout ce qu’elle comporte de lenteur et de lourdeurs. Les mesures économiques mises en oeuvre avec l’outil informatique possèdent une célérité qui n’a rien à voir avec le temps des sociétés... démocratiques soucieuses d’une mondialisation démocratique.
Peut-être que les zélateurs de la mondialisation heureuse parviendront à l’imposer à des masses ébétées. Mais ils n’obtiendront pas je pense le plein consentement de celles-ci pour autant. Il y a trop de violence subie par les populations au motif que les promoteurs des échanges internationaux tous azimuts qui en sont les principaux bénéficiaires prétendent savoir ce qui est bon pour la population de cette planète.
Le niveau de vie moyen de tel ou tel pays est un indicateur qui sert souvent à dissimuler l’accroissement des inégalités. Par ailleurs, le niveau de vie que je sache se contente de critères chiffrés assez sommaires. Peut-on encore considérer qu’il constitue un outil digne de la modernité à laquelle on nous invite au nom de la mondialisation. La modernité ne nous invite-t-elle pas à changer également de paradigme ?
Se pourrait-il que pareille interrogation tombe sous le coup de l’accusation de politique... non économique, la seule dont on voudrait nous faire croire qu’elle demeure digne de considération, le reste étant relégué au rang de vaines billevisées pour soixante-huitard désespérément dépassé ! Allez soyons modernes : faisons de la politique intelligemment c’est à dire ne nous engageant dans le respect des leçons dispensées par l’Histoire.