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Héloïm Sinclair

Trentenaire, urbain, européen, engagé dans l’écologie avec un parti pris "socialdémocrate tendance libéral",je m’intéresse bien entendu à la politique et à l’actualité.
Tentation d’avancer vers la philosophie, dans la sagesse d’ici et maintenant, dans un monde néotechnologique qui souffre d’un manque de lacher prise et de réflexion ...
"Toute métamorphose paraît impossible avant qu’elle ne survienne".

Tableau de bord

  • Premier article le 10/10/2006
  • Modérateur depuis le 11/12/2006
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Derniers commentaires



  • Héloïm Sinclair 16 octobre 2007 21:35

    Merci pour cet article. N’en déplaise à voltaire, on ne peut porter l’étiquette Démocrate et s’assoir sur la démocratie en intenre. Ce qui se passe au MoDem en ce moment, s’approche d’un hold-up démocratique. Un hold-up de bonne foi me direz-vous (réalité chère à Voltaire), mais un hold-up tout de même, dans une collégialité pour arbitrages obscures.

    L’absence quasisiment totale d’influence de l’avis des adhérents locaux sur le choix des investitures, ce n’est pas un modèle de démocratie, loin s’en faut.

    A Marseille, nous en serions à faire un sondage de popularité auprès des habitants, pour désigner le candidat. Est-ce là le logiciel MoDem, un gage de démocratie que de céder à la dictature des sondages locaux ?

    Je n’y vois malheureusement aucune cohérence, avec un parti qui voudrait conjuguer principes et valeurs démocratiques.

    Ce qui est désolant, l’UMP étant attaché au sauveur du 6 mai, le PS à la dérive, ne restait que le MoDem pour imprimer un renouveau.

    Cordialement, HS



  • Héloïm Sinclair 30 avril 2007 17:21

    Il était dit que la présidentielle aurait sa surprise, et la surprise est là, à retardement : naissance de la rénovation sociale démocrate française. Une recomposition du paysage politique avec un « opni » (objet politique non identifié) en France : le Parti Démocrate. Que le PS ou UMP gagne ou perde, n’infléchira pas la dynamique de rénovation portée par les sociaux démocrates.

    Bayrou est un bon stratège, qui va bénéficier d’une opportune dynamique, malgré sa relative défaite du 22 avril. En provoquant un bouleversement au PS, dont une partie va nécessairement tomber du côté de la social démocratie (et de l’Europe), il pousse les lignes assez loin à gauche. Ce que le dernier Congrès du PS n’avait pas fait (l’acceptation du social réalisme et du projet européen sans ambiguïté), il a poussé Ségolène à l’accepter en quelques jours. Une victoire de Ségolène confirmerait ce mouvement d’ouverture au centre, une défaite imposerait une mue inévitable au PS. Bref, les deux combinaisons profitent au Parti Démocrate.

    Pour l’UMP, Sarkosy doit gagner par la « modération » et devrait gouverner avec la droite modérée. Après le flirt de l’extrême au 1er tour, il lui faut rassurer et respecter ses électeurs. Rassembler à un coût, et sa politique en serait vraisemblablement marquée, s’il habitait le poste de président. D’autant qu’il n’est pas certain d’obtenir une majorité UMP à l’Assemblée, le Parti Démocrate risque de sérieusement perturber le 3ème tour : celui des législatives.

    Ils sont lamentables, ces dinosaures de la politique, qui clament que la finale se joue à deux, et que Bayrou doit quitter la scène jusqu’au 6 mai. Les notables, élus de l’actuel UDF n’ont pas encore intégré la nouvelle donne du Parti Démocrate (un parti central, qui va loin à gauche, qui intègre l’écologie dans son génome, le libéralisme dans son action, ...). Ils vont à la mangeoire que leur propose Sarkosy et l’UMP.

    Le reproche que l’on peut faire au Figaro, c’est de faire honneur et lumière à des pleutres (sans compter ceux qui avaient combattus contre leur camp à la 1ère bataille, Santini, De Robien et consorts ...) et de ne pas faire échos au Sénateur Lyonais Michel Mercier, trésorier de l’UDF. Je le cite à la réunion stratégique de l’UDF, mardi dernier : « Il faudrait savoir si nous avons des couilles ou pas, la force est en vous et dans vos électeurs anciens et nouveaux ». Les Démocrates doivent se penser comme une puissance, et pourront troubler la « république UMP » lors des législatives. Sur la dynamique du vote du 22 avril, le parti Démocrate peux imposer des triangulaires dans au moins 250 circonsriptions, et l’emporter dans 1/3 des cas.

    La rénovation sociale démocrate va à l’encontre de la posture clivée, celle qui bloque la France depuis 25 ans (cf droit d’inventaire). A l’encontre du pouvoir d’obstruction des conservatismes, qui nous engluent dans l’idéologie et la guerre politicienne faite par une caste de (vieux) cumulards.

    Pour finir ce commentaire, une invitation à la réflexion : « La politique est une école de la déception, et nous sommes des élèves inattentifs. Notre leçon n’est pas bien apprise et nous croyons toujours - de moins en moins - à une possible rédemption et à un prochain salut ... Notre condition est sans issue, la catastrophe consommée. »

    En dépit de la passion et des illusions qui se cristallisent sur cette présidentielle, le 7 mai se réveillera presque pareil au 6 mai, la même aurore sur la même réalité du monde. Et si la politique pouvait avoir pour seule et humble ambition de « rendre le nécessaire possible », ce serait déjà pas si mal.



  • Héloïm Sinclair 17 février 2007 11:36

    Bonjour à tous,

    J’ai une très bonne nouvelle, un accord a été trouvé avec la Direction Générale des Impôts. La DLF a signé le 13 février une note à l’attention de la DGEMP, qui traite des conditions d’affectation des équipements PV à l’habitation principale. Elle autorise la revente totale si l’installation fait moins de 3 kWc (puissance crête). Pour les installation de puissances plus importantes, il faudra que la production n’excède la moitié de la consommation.

    Même si cette dernière disposition reste discutable, (plus je consomme d’électricité et plus j’ai droit d’en produire), le principal est que l’incertitude soit levée. Les français vont pouvoir produire leur électricité solaire avec le soutien entier du dispositif fiscal incitatif. Cela encouragera sans doute de nouveaux investissements industriels (près de 300 M€ confirmés dans le 04).

    La diffusion de cette prise de position sera effectuée par mise en ligne sur le portail fiscal (www.impôts.gouv.fr).

    2nde bonne nouvelle, l’engoument des français pour les e-renouvelables. De retour du salon français des énergies renouvelables à Lyon (du 14 au 17 février), c’est une véritable foule de professionnels, des dizaines de milliers, qui ont parcouru les travées, découvert des produits, reçu des conseils et informations, ... Du jamais vu, alors qu’à la 1ère édition en 2001 le salon était dans la confidentialité des initiés, militants et industriels précurseurs, le cru 2007 dessine les contours de la prise de conscience climatique française : diffuse et globale.

    Une marée humaine d’installateurs, d’ingénieurs, de techniciens, de décideurs territoriaux, en quête de solutions e-renouvelables. Des particuliers également, à qui les portes sont ouvertes ce samedi 17 février.

    C’est un basculement de la société qui s’opère, chacun à son niveau de décision devient curieux et intéressé par des solutions vertes et performantes. Pression de la demande, organisation de l’offre, l’industrie européenne est au rendez-vous.

    Bien à vous, Héloïm Sinclair



  • Héloïm Sinclair 31 janvier 2007 12:00

    Nous avons lu votre commentaire, Cassandre, et j’y réponds plus haut.

    La question n’est pas 4000 €, 1200 € ou 400 € la tonne de CO2 évité.

    La problématique est de construire un secteur tehcnologique à très fort potentiel, à moyen et long termes, sur lequel de nombreux pays misent dans le monde.

    Je vous laisse aller planter vos arbres, ça c’est un secteur technologique d’avenir smiley

    En attendant, n’est il pas intéressant d’utiliser l’argent public, pour faciliter l’effet levier avec l’investissement privé, pour préparer l’avenir (recherche, industries, emplois, ...), comme le font nos voisins (Allemagne, Espagne, Italie) et amis (USA, Japon, ...) ?

    Veut-on que la France soit lanterne rouge du PV au sein de l’OCDE, parce que certains en sont restés à l’époque du mythe atomique comme seule et unique solution de produire de l’électricité française ?

    Chacun son mur, mais le mythe de la solution monotechnologique est tombé depuis quelques années (même en France smiley, cher Cassandre. Si ce commentaire pouvait vous aider à le déconstruire, ce serait déjà pas mal.



  • Héloïm Sinclair 31 janvier 2007 11:34

    Cher monsieur,

    Raisonner en économie d’€ par gramme de CO2 évité est un chemin, qu’il faut prendre avec prudence. D’une part, le contenu en CO2 du kWh est discuté, en France de 40 à 180 g CO2/kWh (selon les usages) avec une moyenne européenne de 340 g/kWh. (http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=822 )

    Donc, votre base de calcul de 100 g de CO2/kWh est largement discutable. D’autant que le PV connecté intervenant au niveau des pointes de consommation (liées à la climatisation, entre autre) couverts par des centrales thermiques (TAG et fioul), votre base 100 est fausse (pourquoi ne pas prendre 340, moyenne européenne, alors que la France importe aussi de l’électricité ?).

    Mais passons, ce qui compte c’est de permettre à la France d’être en pointe dans les technologies énergétiques qui émettent peu de CO2. Votre calcul économique n’a pas de sens, alors que la perspective du photovoltaïque est une rentabilité par rapport aux énergies conventionnelles entre 2020 et 2030.

    Développer une industrie et un secteur incontournable dans le panier technologique énergétiquen mondial, ça ne se compte pas en € par gramme de CO2 évité ! Ou alors, les américains, les allemands, les japonais, ... sont des fous qui gaspillent l’argent public et privé.

    Regardez un peu au delà de l’hexagone, ce sont des milliards d’euros qui sont investis annuellement pour développer le secteur.

    Il ne faut pas opposer les efforts pour réduire les émissions de CO2. Bien entendu qu’il faille isoler, développer la chaleur renouvelable, ... ET développer l’électricité renouvelable !

    L’éco-fiscalité, ça vous dit quelque chose ? Combiné au développement économique et industriel, ça pourrait apporter des milliers d’emplois pou la France.


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