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Beaurepaire Beaurepaire 4 octobre 2011 11:14

La gauche n’a rien compris à la situation économique ce jour 4 octobre 2011. A part Arnaud Montebourg elle est d’une autre époque. Elle continue à vouloir mener la même politique que Sarkozy et les pays de la zone €. Son programme pour 2012 c’est créer des emplois en empruntant plus et donner plus d’aides aux immigrés clandestins en empruntant plus... Faire pire que Guéant, alors qu’il n’y a plus d’emplois et de logements, sans parler des 300.000 SDF ! La gauche c’est plus d’€, plus d’Europe... On co-organise l’impunité des élus avec l’UMP. On dit c’est pas bien quand une entreprise délocalise. On ne nationalise pas Areva. On est copain avec les banques et la Parisot car Jaurès est bien loin. Par contre on continue à maintenir en vie un parti communiste, vieil héritage du stalinisme. 

L’Institut Jean Jaurès parle avec raison de : cet électorat qui est entré dans une autre logique et a d’autres attentes. L’impuissance publique face aux marchés financiers, aux banques, à la crise, nourrit également le vote frontiste. Le FN a toujours prospéré en période de crise et comme, en plus, elle a reprofilé le discours de son parti sur des aspects plus sociaux, elle peut encore espérer engranger des voix. Un de mes arrière-grand-pères me disait qu’il était devenu un élu socialiste en voyant la misère autour de lui. Lui qui aimait son pays et son peuple et profondément laïc je ne crois pas qu’il aurait aimé les DSK, les Fabius, les Hollande, la bande à Guérini, les magouilles à Hénin-Beaumont, les bassesses avec les islamistes ou aux communautaristes... 

Je cite à nouveau l’excellente analyse de l’Institut Jean Jaurès : La dégradation de la situation économique donne l’impression aux électeurs frontistes qu’au sommet de la pyramide, une poignée de personnes mène grand train alors que le bas souffre et que les inégalités s’accroissent. Si une solution n’est pas trouvée pour sortir la Grèce de ses difficultés et sécuriser la zone euro, Marine Le Pen aura beau jeu de dire que ses thèses sont validées. Un quart des Français sont favorables à la sortie de l’euro, une proportion qui grimpe à 50% chez les ouvriers.

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