Voilà longtemps que les syndicats de l’Education nationale ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoirs. Pourquoi aller chercher un complot fomenté par le ministère ?
Dans d’autres services publics, il y avait aussi le vote électronique, et pas la même abstention.
Ce qui est frappant, c’est l’absence de remise en question des grandes centrales syndicales. Vraiment, il leur est impossible d’envisager qu’il y a de moins en moins de profs qui leur font confiance ? Et que des contractuels qui, cette année, votaient pour la première fois, n’ont peut-être pas oublier le mépris avec lequel ils ont été traités pendant des années ?
Je ne regrette pas d’avoir appelé à l’abstention quelques jours avant le scrutin. Et si je n’ai pas voté, ce n’est pas par dysfonctionnement technique ou à cause d’une quelconque « opération politique ».