En aucun cas on ne
doit changer une énergie de base, continue pour une intermittente.
Entre novembre 2008 et décembre 2010 en Angleterre, la production
éolienne a 124 fois atteint un point bas de 1% de la capacité, ce
pendant cinq heures en moyenne ; 51 fois, le point bas de la
production s’est établi à 0,5% de la capacité, pour plus de
quatre heures en moyenne.
Un exemple : à
17h30 le 07 Décembre 2010, lorsque le Royaume-Uni a enregistré sa
quatrième plus grosse consommation de 60.050 MW, le parc éolien de
5200 MW, n´a produit environ que 300 MW, un facteur de charge de
5,8%. Un des plus grands parcs éoliens du Royaume-Uni, la Ferme
éolienne de Whitelee de 322 MW n´a fourni que 5 MW environ, un
facteur de charge de 1,6%.
Pendant
ce temps, le facteur de charge dans d’autres pays européens à la
même époque était également faible. Le parc allemand a enregistré
un facteur de charge d’environ 3% (830MW/25.777 MW) et le Danemark 4%
(142 MW / 3.500 MW).
Ces
chiffres confirment les arguments théoriques que quelle que soit la
taille du parc éolien vous ne serez jamais en mesure de réduire le
parc de production conventionnel. Un investissement très
cher, surtout quand il ne produit pas quand vous en avez le plus
besoin.
Alors,
pas de nucléaire, pas de fossiles, vers 2050 nous retournerons en
1800, avant la révolution industrielle, puisque toute les énergies
sont dépendantes du pétrole pour leurs construction et maintenance.
(Voir :
Renewable
Energy Foundation »Faible production éolienne 2010 »).