Après le sommet du G 20 Grèce, Italie, France... À BAS LES PLANS DE LA TROÏKA !
Vendredi 4 novembre, le G
20 (sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des vingt pays les plus
riches du monde) a, sous l’égide du président des Etats-Unis, débouché
sur trois conséquences concrètes :
En Grèce :
soumis à un ultimatum du G 20, le Premier ministre Papandréou, membre
du Pasok (Parti socialiste grec), renonce à son référendum et appelle à
constituer un gouvernement de coalition.
Le but recherché : face à la résistance acharnée de la classe ouvrière
et de la population, tenter d’associer les organisations et partis à la
mise en oeuvre du plan de la troïka FMI-Union européenne-BCE, un plan
qui ampute salaires et pensions jusqu’à 40 %, liquide des pans entiers
de la fonction publique (30 000 licenciements immédiats) et toutes les
conventions collectives dans le secteur privé.
En Italie :
le pays est placé sous la tutelle directe du Fonds monétaire
international qui contrôlera l’exécution de ses plans tous les trois
mois.
En France : un Conseil des ministres extraordinaire est convoqué le 7 novembre pour mettre au point le plan d’austérité.
Au compte des spéculateurs et des capitalistes, G 20, FMI, Union
européenne, Banque centrale européenne veulent assujettir tous les
peuples à leurs diktats, piétinant ce qui reste de démocratie et de
souveraineté !
Mais ces institutions de destruction, et les gouvernements à leur
service, se heurtent à la résistance des travailleurs et des peuples.
Dans toute l’Europe, les travailleurs sont solidaires de leurs frères
grecs qui, depuis des mois, et en dépit des obstacles auxquels ils sont
confrontés, combattent avec acharnement pour empêcher le plan meurtrier.
C’est d’ailleurs cette résistance, cette lutte de classe, en Grèce comme
dans tous les pays, qui amène le G 20 (et en particulier Sarkozy) à
lancer un appel au consensus (et même à l’union nationale) entre gauche
et droite afin de faire appliquer dans chaque pays les exigences de la
troïka. Dans le même objectif, le G 20 se prononce pour l’association
des organisations ouvrières à ces plans et se félicite des conclusions
communes du B 20 (business-20, les patrons des vingt pays les plus
riches du monde) et du L 20 (Labour-20, les organisations syndicales des
vingt pays les plus riches du monde).
Dans cette situation, chacun et tous doivent faire face à leurs responsabilités.
En Grèce,
c’est par le moyen de la lutte de classe (grèves, manifestations,
occupations...) que les travailleurs et la population cherchent les
voies de l’unité et de l’indépendance de leurs organisations pour
résister.
En France
aussi, les développements de la situation mettent chaque jour davantage
à l’ordre du jour la lutte de classe, la réalisation de l’unité des
travailleurs et de leurs organisations pour bloquer les plans
d’austérité. C’est ainsi que s’ouvrira la voie de la reconquête de la
souveraineté populaire et de la démocratie, ce qui exige de s’émanciper
des carcans de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et
du FMI.
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