Allons, allons, combien sont ces indignés et donnent-ils vraiment aux riverains des raisons de se plaindre.
Si j’en crois les indignés de Londres, ils sont devenus une attraction touristique. Certains commerces avoisinants, Starbuck, par exemple a dû doublé (triplé) son chiffre d’affaires en l’espace d’un mois. Il s’agit de protestations très localisées, qui ressemblent à deux gouttes d’eau aux mobilisations contre un centre d’handicapés ou de délinquants ou encore contre une décharge ou centrale nucléaire, le syndrome NIMBY (not in my backyard http://fr.wikipedia.org/wiki/Nimby) . Non pas que je fasse un amalgame entre handicapés, délinquants ou centrale nucléaire, mais certains le font. Vous avez même des gens qui se tuent pour des querelles de voisinage.
Je précise quand même que les indignés de Londres ont leurs propres toilettes (portaloos) mais il arrive effectivement que les sans-abris qu’ils recueillent (ou certains des indignés aussi qui ont trop arrosé en refaisant le monde) ne se soulagent à l’endroit où ils sont censés le faire. Mais jusqu’à présent cela n’a jamais dérangé personne que les sans-abris pissent dans la rue. Pourquoi ? Parce qu’ils ne pissaient pas tous au même endroit ou parce qu’ils étaient invisibles ?