Difficile
de répondre au mépris quand il cible l’expression politique, quand
l’objet de ce mépris est une personne dont le crime est d’oser se
présenter à une élection.
Visiblement le courage d’être seul est
pour l’auteur du billet une raison supplémentaire de mépriser.
Je pense que la réponse est que j’assure l’auteur de ce mépris que je lutte et lutterai demain pour sa liberté qui m’est aussi précieuse que la mienne, puisque je ne peux être libre que si lui l’est aussi.
Bel
élan de courage pour l’auteur qui exprime sans doute là son sens
profond du respect des idées et des règles nécessaire à la démocratie.