Bonjour
Voici une autre pub déguisée, cette fois c’est pour un groupe bien connu dans la région Rennaise.
Quand est-ce que les paysans délaisseront définitivement les coopératives pour des modes de commercialisation qui les préservent davantage ?
Les coopératives font des profits importants pendant que les paysans ont du mal à survivre. Les paysans sont des individus isolés face à des monstres économiques. Coralis qui est une naine dans le paysage Français des coopératives, fait pourtant 295 millions d’Euros de chiffre d’affaire, soit 340 000 Euro par employé.
Un paysan fait lui 12 000 Euros de chiffre d’affaire. Il faut presque 30 paysans pour faire autant de chiffre d’affaire qu’un employé de coopérative.
Les coopératives contribuent pourtant à l’empoisonnement des nappes phréatiques soit directement (par les rejets de la transformation du lait), soit indirectement en favorisant l’élevage intensif, en faisant produire du mais pour l’alimentation animale alors que le mais consomme quatre fois plus d’eau que le blé qui lui sert à l’alimentation humaine.
Il serait opportun de donner de l’autonomie à des groupes de paysans :
- Par le biais de l’éducation, rare sont ceux qui ont un DUT ou un BTS.
- Par la formation continue, il devrait y avoir une pyramide de la formation continue des paysans, de la formation consulaire, aux DUT jusqu’à l’INRA comme c’est le cas dans les autres domaines.
- Par le groupement de paysans pour réduire les coopératives à leur rôle de transformateur et redonner aux paysans le contrôle de leur destinée en leur permettant enfin de négocier avantageusement les prix des matières produites auprès des coopératives.
Jean-Pierre