@l’auteur.
Je vous cite :
"Autrement dit, nous avons désormais la confirmation scientifique que,
depuis 2007, Jones et ses thuriféraires trompent délibérément leur
auditoire en tentant de faire faire passer pour un incendiaire et/ou
explosif « super puissant » et « super secret », de
simples écailles de peinture anticorrosion, une protection appliquée sur
l’acier des tours jumelles dès leur construction. Exquis.«
Maintenant je cite une partie de votre rapport de référence (9) :
»At the time of this progress report, the identity of the product from which the red/gray
chips were generated has not been determined.«
ou encore :
»However, none of the 177 different coatings are a match for the red layer coating found in this study."
Donc question : comment pouvez-vous dire que les écailles rouges sont de la peinture anti-corrosion ? Les scientifiques du rapport que vous citez ne sont pas aussi affirmatifs que vous.
Ah oui aussi, il n’ y a pas de Magnésium sur le spectre de la figure 14 de l’article de N. Harritt. Il est bien présent dans la figure 24, mais il s’agit d’une thermite commerciale. Quant à la trace révélée sur le spectre de la figure 17, vous n’en parleriez même pas si vous étiez chimiste.
Au final, votre article, tout comme le rapport que vous citez, ne discrédite pas grand chose : quid des analyses DSC (calorimétrie différentielle à balayage) menées sur les échantillons de N. Harritt ?