Un tel retournement, en si peu de temps, tiendrait du miracle.
Sarkozy entraîne son camp à la déroute. Mais, même si tous les députés UMP/Centre Droit chient dans leur froc en pensant à l’après, ils sont coincés. Quitter le navire maintenant les feraient passer (au mieux) pour des girouettes opportunistes et en conséquence ne leur donnerait aucun avantage supplémentaire aux prochaines législatives.
Quant à ceux du Centre Gauche, ils peuvent espérer une petite place en Hollandie sans avoir à prendre davantage de risques. Il leur suffira de voler au bon moment au secours de la victoire.
Chacun jouera sa partition personnelle en espérant que son implantation locale résistera au désastre attendu, et l’attentisme prévaudra jusqu’au soir du premier tour.