Je rebondis seulement sur la dernière question de l’article : « Que demande-t-il, l’amour ou bien la vie ? »
Mais pour lui donner l’amour, il faut d’abord lui donner la vie. Les deux termes de l’alternative ne sont pas équivalents : évidemment, on peut (c’est possible) donner la vie sans donner l’amour. En revanche, on ne peut pas donner l’amour sans donner la vie. S’il demande l’amour, il demande d’abord la vie.
La question devient alors de savoir sur quoi se centrer : sur le désir des éventuels « géniteurs » ? Ou sur l’existence qui se pointe et semble demander à vivre et à être aimé ?