L’élection ne se gagnera pas en faisant le plein des voix de gauche (ça c’est acquis) mais en récupérant une partie des centristes de cette enflure de Bayrou et des « égarés » de la fille Le Pen. L’équation est incontournable. Tout le reste c’est du bla-bla. Il faut juste savoir ce qu’on veut : offrir un nouveau quinquenat à Sarkozy, qui se déchaînera en pensant « après moi le déluge » ou se préparer, dès aujourd’hui, à une intransigeante opposition face à un pouvoir socialiste plus « respirable » mais fondamentalement incompétent et lâche.
Je le répète : à choisir entre un gros rhume et un cancer généralisé, je n’hésite pas un instant.