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En réponse à :

Romain Desbois 5 avril 2012 10:00

Je comprends la tentation de l’abstention mais j’ai bien peur que cela ne leur fasse ni chaud ni froid.

Bien au contraire ! On peut supposer que la majorité de ceux qui s’abstiennent n’auraient pas été voter pour ceux qui gouvernent alternativement depuis des lustres.

Comme les abstentions, les blancs et nuls ne sont pas comptés comme exprimés, je dirais même que cela les arrange l’abstention.

Une voix suffit pour être deuxième au premier tour et se retrouver au deuxième tour. le troisième même si il n’a qu’une voix de moins ne sera pas qualifié.

De toutes façons que l’on vote ou pas, nous contribuerons à l’élection du prochain président de la république.

Dans l’état actuel des règles électorales, quel que soit le nombre d’abstentions, le total des voix exprimées pour les candidats fera toujours 100%, au premier comme au second tour.

S’abstenir, voter blanc ou nul, c’est permettre l’élection du candidat élu, quel qu’il soit.

C’est hélas une illusion de penser qu’en jouant les Ponce Pilate, l’on n’aura pas de responsabilité sur le résultat des élections

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