à l’auteur
J’ai commencé la lecture par les réactions ; j’ai enfin lu l’article. C’est une rencontre bien romanesque et bien émouvante ; ma sensibilité en a été vivement émue et j’ai mouillé deux kleenex, surtout vers la fin ; clea me rappelait « A une passante » de Baudelaire.
En fait, je comprends les choses tout autrement : il pourrait simplement s’agir d’une très banale histoire de drague où Hollande n’occuperait que la position de l’asticot dont on se sert pour la pêche au goujon. Dans la drague, il faut bien toujours aussi un prétexte, surtout quand on a 82 ans et qu’on s’attaque à plus frétillant que soi.
C’est qu’on peut être octogénaire et avoir d’autres passions que celle qui consiste à fourrer des bouts de papiers dans une grosse boîte. A cet âge, Ninon de Lenclos avait encore des amants, et nous ne sommes plus au XVIIIe siècle !
Bref, elle a dû être bien déçue, la pauvre vieille. La jeunesse est sans pitié.