Pour aider les indécis à s’y reconnaître et inviter les
abstentionnistes à ne pas s’abstenir.
Comment s’habillent les partis ou quand, contrairement à
l’adage, l’habit fait le moine.
Les couleurs brandies par les participants, lors des réunions
électorales, sont l’un de ces signes offerts à tous, qui ne
trompent pas et que peut saisir l’observateur le moins attentif,
sachant que drapeaux et bannières sont mis dans les mains de ceux
qui les portent par les orchestrateurs de ces grand-messes.
Chez Hollande le drapeau tricolore est noyé dans une profusion
désordonnée et multicolore reflétant parfaitement ce que seront
les divergences et contradictions auxquelles le pays sera confronté
si ce candidat est élu. La dominante rose y résulte d’un mélange
de politique nationale, régionale, voire locale ; de syndical,
d’associatif ; de tous les intérêts catégoriels et
communautaristes qui s’en réclament ou qu’il prétend représenter.
Chez Sarkozy la prépondérance de la nation, de la France en tant
que République une et indivisible, au-delà précisément de ces
particularismes et des divisions qu’ils véhiculent, est par contre
clairement affichée par le foisonnement des seules couleurs
nationales. Le tricolore occupe seul la totalité de l’espace
Quant à Mélenchon, Joly et autres pseudo révolutionnaires, le
rouge y noie le tricolore, ce qui n’a rien de surprenant. Pas
davantage d’ailleurs que le bleu blanc rouge affiché par d’autres,
avec davantage d’ostentation et de chauvinisme que de républicanisme.