Le jour d’après.
Lorsque le visage enfin apaisé, maquillé, arrangé nous fait face dans cet immense silence. Alors la communication n’existe plus, l’insignifiance prend des proportions dantesques pour combler le vide. Le vide d’une salle impersonnelle, celui d’une vie à réapprendre.
C’est l’épreuve qui débute, longue et pénible. Le choc entre la vie et la mort, la seule peur commune à chacun de nous, immanquablement.
L’absurdité du réel dont subitement on ne voudrait plus rien voir.
Se recroqueviller comme dans un cocon loin de tout et tous.
Ou bien écrire et exploser à la face de la Terre entière, sa douleur, son manque. Partager un vécu, déjà mille fois vécu par tant d’autres. Révéler ce que d’aucun voudrait cacher derrière la pudeur.
La littérature eut été bien pauvre si tel eut été le cas. C’est un choix qui se respecte, pleinement, sur Agoravox comme ailleurs...