« à fonds publics écoles publiques, à fonds privés, écoles privées. »
Je suis d’accord sur le principe Chalot, pour ce qui ne relève pas de la substance contractuelle des « contrats d’association avec l’Etat ». Dans la réalité du terrain (j’ai travaillé quelques temps pour un Éditeur de manuels scolaires et pédagogiques, et connu quelques centaines d’écoles), on constate de grandes (très grandes parfois) disparités de ressources entre communes et/ou de subventions budgétaires communales, que ce soit en écoles publiques ou écoles privées. Il n’y a pas d’un côté écoles privées, écoles de riches, et de l’autre écoles publiques, écoles de pauvres ou du « peuple ». il faut sortir de cette caricature.
Oui, il y a encore ici et là, des écoles (privées et publiques) dans des vieux baraquements très moches des années 50, auquel très visiblement s’ajoute une misère de leurs moyens, et dans la commune d’à côté des écoles (publiques et/ ou privées) de rêves, rutilantes de modernité, qui ne manquent pas de moyens, et de personnel.
Le clivage que l’on fait sur cette question écoles publiques / privées me semblent parfois absurde.
La volonté politique des élus n’a à peu près rien à voir là-dedans, c’est essentiellement une question de ressources communales qui brident ou dopent leurs intentions, particulièrement en milieu rural ou dans des villes industriellement, économiquement sinistrées, le niveau de ressources qui peuvent être attribuées par la commune est très bas.
Autant la participation de l’État (par les régions) - collèges, lycées - alloue assez équitablement des moyens sur le territoire national, autant le financement de l’école (maternelle- primaire) qui ne dépend que des communes est très éclectique, et très inégal en France.