• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


eric 24 mai 2012 09:32

J’aurai tendance à décaler un peu la question. Les lobbies corporatistes de bénéficiaires de la dépense publiques sont a mon avis assez peu préoccupés à l’idée de détruire l’État providence pour les autres. On l’a vu au moment de la réforme des retraites. Elle s’est traduit par des conditions moins bonnes pour les travailleurs du privé, mais encore meilleures pour ceux du secteur public.

Leur seule vraie préoccupation est de maintenir un nombre suffisant de gens dépendant de l’aide sociale, parce qu’ils sont à l’origine de ses emplois. C’était visible avec la création du RMI, avec le même argent on pouvait baisser les charges jusqu’à favoriser le retour à l’emploi et la réintégration dans la société. Ils ont préféré garder une masse de gens a aider, a grand renforts de spécialistes, gestionnaires et autres animateurs sociaux.
Dans certains cas, le cout des gens qui aident est très supérieur à l’aide directe reçue par le bénéficiaire. On m’a cité le cas d’une famille suivie par 27 types de travailleurs sociaux.
Dans l’affaire du logement de familles en hôtel, les professionnels ont protesté contre les solutions durables en logement normaux, au motif que les publics étaient alors moins facile à aider et suivre....
Malgré cela, le nombre de pauvre a considérablement diminué en France. Nominalement, il est resté stable, a part le changement de critère sur les seuils, mais comme avec l’immigration familiale plus la croissance démographique, il aurait du augmenter en très gros de un a deux million sur 10 ans, on voit bien le coté très performant de notre système de solidarité.

Mais il y a un gros effet pervers. Si tu es le gosse d’un migrant maghrébin né en France, qui débute dans la vie et en période de crisse, tu as moins de chance que ton père d’accéder à un logement social. Beaucoup moins en tous cas qu’un réfugié tchetchen ou Srilankais ;

Ces nouveaux arrivants sont moins exigeants, se contentent de peu, sont sans défense vis à vis des « animateurs sociaux » et bordés d’une reconnaissance bien satisfaisante pour leur esprit « social ». Leur coût direct est inférieur, leur cout de gestion reste le même voir plus élevé (leurs problèmes étant plus compliqués, il faut plus de spécialistes plus compétents).

La seule ombre au tableau est qu’ils ne votent pas, alors que comme toutes les « clientèles », il seraient tout prêt à le faire. D’où la nécessité absolue et vitale de leur donner le droit de vote le plus vite possible, sans bien entendu leur donner le droit d’accès à la fonction publique ( faut pas déconner avec la souveraineté nationale...) Dans un pays ou prés de 30% de l’emploi est public,ou le chômage touche 15% minimum de la population qui court le risque, il est toujours temps ensuite de s’indigner sur la stigmatisation raciste qui prive les étrangers d’emplois...
Tous cela est trop cohérent pour être le fruit du hasars
Je pense que c’est assez largement consciemment que la gauche sociologique détruit notre système social a son profit.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès