Le thorium, métal de la famille des actinides, de symbole Th et de numéro atomique 90 qui a été découvert en 1829 par Jöns Jacob Berzelius et nommé d’après Thor, dieu scandinave du tonnerre.
Ses principales applications sont dans les alliages de magnésium utilisés pour les moteurs d’aéronefs, mais il a beaucoup d’autres utilisations industrielles. Il a un énorme potentiel comme combustible nucléaire, mais cette voie est encore en cours d’exploration (avec divers types de réacteurs : réacteur nucléaire piloté par accélérateur, réacteur à sel fondu, réacteur à haute température (HTR), …) dans la lignée du projet de centrale nucléaire au thorium conçue et développée par l’ingénieur français Edgard Nazare dans les années 50.
Cela a fait l’objet d’un dossier de S&V de Novembre 2011 qui parlait du nucléaire sans Uranium. Des réacteurs au Thorium refroidis au sels fondus qui donnent de l’électricité par la transformation en liquide et produisant de l’U233 avec un rendement de 40%.
Avantages : Le cœur du réacteur ne peut s’emballer. Le risque d’explosion est écarté. Le travail se fait à pression ambiante. Le refroidissement en cas de panne est résolu. Les déchets ont une durée de vie 10.000 x plus courte. La prolifération est réduite. Faiblement radioactif, le Thorium 232 se désintègre lentement. 4X plus abondant que l’Uranium. Il se trouve sous la forme de thorite ThSiO4, la thorianite ThO2 et surtout la monazite (Ce,La,Nd,Th)PO4, le plus commun, phosphate de thorium et de terre rare.
Ceci pour remettre les choses dans leur contexte.