Bonjour, Paul.
Réduire Marseille à la seule délinquance violente et visible est effectivement réducteur. Mais le fait est que la ville n’est pas un modèle en matière de comportement des habitants : pour ne citer que la circulation, nulle part ailleurs on n’y conduit autant un deux-roues sans casque et le respect des règles y est presque aussi inconnu que dans certaines villes du sud de l’Italie.
Mais incontestablement la ville est moins sale qu’avant et la rénovation des quartiers y avance à grands pas, avec pour corollaire, malheureusement, d’exiler en banlieue les classes populaires, à l’exemple du Panier qui devient de plus en pluis bobo.
Puisse Marseille capitale de la culture profiter à plein de cet éclairage pour continuer sa mue. N’empêche, ce titre fait sourire dans une ville où il est quasiment impossible de trouver une librairie digne de ce nom. Heureusement il y a le Théâtre de la Criée !
Bonne chance à Marseille. Y compris en foot : puisse-t-elle damer le pion aux milliards du Qatar !