Plus j’y pense, plus cela m’intéresserai de savoir qui sont les biens heureux adoptant homo de Loire atlantique, qui ont obtenu l’aide du président du conseil général dans leur démarche. L’article montre évidemment que celui-ci s’est livré à une « discrimination positive » aujourd’hui encore parfaitement incompatible avec l’égalité républicaine, mais il y a sans doute mieux encore. Bien sur, il n’est pas question de demander des noms. Des statistiques tout au plus. Après tout, l’auteur prétend être confronté quotidiennement à cette question.
Qui sont ils en tendance ? âge, statut ? Professions ? Revenus ?
Serait il possible qu’aujourd’hui par exemple, il soit plus facile d’adopter si on est un fonctionnaire socialiste homosexuel bien payé et copain du Président que si on est une famille peu fortunée, hétérosexuelle et apolitique ? Pas question de faire des procès d’intention bien sur, mais l’ensemble de l’article évoque quand même l’idée que ce n’est pas complètement impossible.
Monsieur le Président, en ces temps de transparencitude civile civique citoyenne et normale, donnez nous les informations auxquelles nous avons droit. Quels types de citoyens avez vous privilégiés dans le dur chemin de l’adoption ?