Repentance : le mot a une connotation religieuse assez déplaisante. Bien sûr, de toute évidence, nous, en cette fin 2012, nous ne sommes en rien responsables des horreurs perpétrées dans le passé au nom de la France. Nous n’allons pas faire un chemin de croix pour nous faire pardonner de fautes que nous n’avons pas commises.
Pour autant, il est fondamentalement important de reconnaître que ces horreurs ont été commises au nom de notre pays (ne jouons pas sur les mots : les dirigeants de l’époque, que ce soit Pétain ou De Gaulle, représentaient la France, quoi qu’on en pense). Un grand pays s’honore en reconnaissant ses fautes.
En l’occurrence, le texte de François Hollande ne comporte aucun terme évoquant la repentance. Simplement le reconnaissance des FAITS. Et on ne peut que l’approuver.