Magnifique ! Pas un mot à changer.
Concernant Chomsky, il a tellement défendu, dans «
Autopsie des terrorismes », l’idée selon laquelle Bush était tombé dans le piège Afghan tendu par Ben Laden, qu’il passerait effectivement un mauvais moment (pour son amour propre) s’il devait maintenant convenir que le 11-Septembre était un coup monté. La position chomskyenne relève d’un pacifisme trop classique et sous-estime, à mon avis, premièrement l’appât du butin de guerre et deuxièmement le fait que dans un contexte de limitation des ressources naturelles, le jeu consiste aussi à faire
tomber les adversaires, pour qu’ils sortent du jeu de l’économie consumériste.