BlackMater a dit :
« Le droit civil du mariage est modifié ..., à l’issue de la modification, il n’y aura plus de
différence ».
Différence sans « s », s’il vous plait car il n’y en aura plus une seule. Sauf le respect que je vous dois, « plus de différence » c’est justement ça, le problème : le déni des différences.
Pas de différence entre
un homme et une femme.
Pas de différence entre un père et une mère.
Pas de
différence entre un couple fécond formé d’une femme et d’un homme, et un couple
infécond, parce que formé de 2 femmes ou 2 hommes.
Il faudra alors des lois pour qu’il n’y ait plus de différence non plus entre
les Marseillais et les Lillois, les Bretons et les Alsaciens, etc.
Égalité de droit, rétorquez-vous ? Mais personne n’interdit aux gays de faire
des enfants, à part leur aversion pour le sexe opposé. Pour qui le souhaite et
le demande, une aversion n’est pas une maladie incurable, ni plus ni moins que
d’autres phobies (c’est le même symptôme).
Bon, là je sais que je vais me faire taxer d’homophobe, alors je prends tout
de suite les devants : les homos font partie des gens que je préfère, pour la
simple raison qu’ils constituent plus de 50% de mes patients. Et je ne saurais
dire combien aujourd’hui sont devenus mères, ou pères. Voilà, comme ça tout le
monde est content ? Mais je ne fournirais pas de liste, secret professionnel
oblige.
Je vais même faire encore plus, en révélant une part de la misère qui vient
s’allonger sur mon divan : il ne se passe pas de semaine où, dès la première
panne sexuelle avec sa nouvelle partenaire, un homme vienne me demander s’il ne
serait pas homo. La réalité, c’est que cela serait moins pire pour son égo : si
je ne bande plus avec une femme, je vais me rassurer du côté des mecs. Alors
vite vite, soutenons le lobby homo, comme ça l’honneur est sauf.
Fuite de la réalité, quand elle égratigne mon égo. Déni des réalités, quand
elles me dérangent.
Courage, fuyons !
Bon, la je vais me faire insulter, mais basta, je survivrai.