Je dois tout d’abord dire qu’il me parait évident que ce journaliste à du mal à cacher le fond de sa pensée derrière sont petit doigt. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est invité, ça fait le buzz et je pense malgré tout que quelques journalistes ne sont pas totalement mécontent que certaines choses soient dites.
Cela dit, la réalité qui m’intéresse c’est celle de mon quotidien, pas celle qui m’est racontée par les média.
Et concernant la délinquance, voilà mon expérience de ces quatre dernières années, qui ne sont pas les pires...
- En mai 2009, nous avons été en compagnie de ma compagne deux des victimes d’un braquage d’une supérette à Clermont-ferrand, l’un des braqueurs m’a mis, dans un état de grand stress, un couteau de boucher sous la gorge tout en me menaçant de la trancher si ma compagne ne s’asseyait pas. Le problème c’est que ma compagne était en état de choc et ne réagissait pas. J’ai juste cru que j’allais mourir... Les deux braqueurs d’origine maghrébine ont été interpelés quelques semaines plus tard. Prison avec sursis...
Quant à l’appréciation de la violence qu’exprime le gérant de la supérette qui n’a eu, ni le couteau sous la gorge, ni le pistolet sur le front...
- Il y a deux ans, ma fille alors âgée de 14 ans à été victime d’une violente tentative de viol en pleine journée, après avoir été suivie depuis le métro jusque dans le hall de l’immeuble. L’agresseur était un homme d’origine d’Afrique subsaharienne, toujours pas identifié.
- L’année dernière, ma fille ainée, accompagnée d’amies, s’est faite alléger de son portefeuille en journée dans un parc du 13 ème arrondissement sous la contrainte explicite de deux charmantes demoiselles d’origines d’Afrique subsaharienne. Malgré le dépôt de plainte, aucune poursuite n’a été à ma connaissance engagée par la police.
- Samedi dernier, ma fille qui a été victime de la tentative de viol, s’est faite arracher son sac en pleine journée, avenue de Choisy, (Paris 13ème), par un charmant jeune homme d’origine subsaharienne...
Et je ne fais là état que des agressions qui ont fait l’objet d’une plainte auprès de la police.
Voilà pour ma réalité, le reste c’est du verbiage et de la politique.
Quant aux solutions à apporter à cette délinquance, elle sont effectivement beaucoup plus complexes qu’elles ne paraissent. Mais pour trouver les solutions il va quand même falloir regarder les choses en face.