Vous voulez une vrai critique de la présidence Chavez, je vais vous en fournir une, sur la criminalité. Ils ont cru que la réduction des inégalités allait régler comme par miracle la criminalité, ce qui relève d’une analyse simpliste de la situation. Parallèlement à cela, rien n’a été fait pour prendre en compte le phénomène : aucune statistique nationale, aucune base de données, aucun critère de comptabilité des crimes et délits, bref aucun chiffre officiel.
Cela laisse donc le soin à des organismes indépendants aux intentions plus ou moins bienveillantes de publier les chiffres qu’ils veulent sans risquer d’être démentis par le pouvoir, et surtout sans se livrer à la seule analyse des effets tout en réduisant la cause au seul Chavez. Tous ces organismes font démarrer leur statistiques en 1998, comme par hasard à la date de l’élection de Chavez. Et faute d’autre source, on est bien obligé de prendre celles-ci en référence.
Clairement, il y a eu une sous-estimation de l’importance de cette criminalité, dont au passage la police censé l’endiguer fait partie intégrante du problème - car vous n’ignorez pas que au Venezuela, vous n’avez pas une seule police nationale, mais 135. C’est un héritage du passé de ce pays fédéral, chaque gouverneur et chaque maire dispose de sa propre police. Par exemple, Caracas dispose de 5 polices, dont 3 d’entres elles avaient participé au coup d’état contre Chavez.
Le gouvernement Chavez n’a que trop tardé à créer un corps de police national digne de ce nom (PNB), et les infrastructures propres (CEFOPOL - centre de formation policière, UNES - Université expérimentale de sécurité)
C’est une critique objectivement fondé de dire que l’insécurité a été le parent pauvre de la politique Chaviste, jusqu’en 2009. Toutefois il y a actuellement un mouvement de rattrapage dont on commence à voir les prémices encourageant - bien que dans ce domaine, il reste encore un immense chemin à parcourir.
Voilà ce que vous auriez pu écrire, et bien d’autres choses encore si toutefois vous étiez interessé par l’objectivité.