Apparemment le nombre d’enfants morts d’un côté ou d’un autre n’a pas la même importance suivant le côté d’où on le regarde !
Pour illustrer, hier, concernant la Syrie,
l’AFP annonce (a encore frappé pour frapper les esprits) :
« entre
10.000 et 15.000 enfants tués », à quelques variantes près selon
les journaux,
« plus de 10.000 » ou
« presque 15.000 »
Info
reprise dans les quelques heures qui suivent par Notre Temps / 20 minutes.ch /
LaPresse.ca / Algérie presse service / L’Orient-Le Jour / L’essentiel / RJB
L’Hebdo / Le Nouvel Observateur / Romandie.com / ...
Or ces chiffres, dont personne ne donne les sources
hormis « AFP », ne peuvent correspondre à à la réalité :
D’après
Syrian
Revolution Martyr Database, un site de l’opposition qu’on ne peut
suspecter d’être pro-régime, et également référence de l’OSDH :
5653
Children Martyrs up to 31/3/2013 (3919 male, 1734 female) Children are
those 16 years old or less.
http://syrianshuhada.com/default.asp?lang=en&a=st&st=13
et 60640 Martyrs up to 31/3/2013
(
52.240 civilian / 8.400 military). Depuis début mars, la Presse publie «
plus de 70.000 morts », un sous-marin anonyme du Gouvernement s’est
même hasardé récemment à parler de «
plus de 100.000 morts »
.
Donc de 9 % d’enfants hélas victimes de cette guerre (qui
n’est ni une guerre civile, ni une révolution), les médias en font entre 16 et
25 % des victimes !
Les chiffres donnés par l’AFP concernant les enfants, falsifiés ou
fallacieux, probablement pour «
sensibiliser » l’opinion en jouant sur
les émotions, pour soutenir la
juste cause du soutien à la rébellion syrienne, et peut-être justifier un
interventionnisme,
ou perpétuer
l’ennemi, un régime horriblement répressif d’un
dictateur virtuel, en
faignant d’ignorer que les
rebelles aussi bombardent et utilisent des mortiers et de l’armement
lourd -
armements reçus de Croatie -,
ont donc été multipliés sciemment (ou inconsciemment ?) par 2
et presque 3.Le terrorisme des « médias » ?
Minimiser les victimes des bombardements occidentaux Yougoslavie, Irak, Afghanistan, Libye, Mali, ... ... , et maximiser celles toutes supposées commises par les «
rogue states » (états voyous).
Où est l’honnêteté intellectuelle, la déontologie
du journalisme, l’honnêteté tout court !
Il y a un autre facteur « très nébuleux » dans la mécanique des « médias » qui intervient,, il est difficile de connaître les donneurs d’ordre au niveau des
rédactions, les sources, et les ressorts dans cette propagande
belliqueuse.